INTERVIEW DJ MAZAL

Parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, retrouvez mon interview exclusive réalisée pour l’excellent site djmazal.com ! Je parle de mon actualité, de mes projets, de mon état d’esprit etc. Bonne lecture et à bientôt.

Hello Mazal, comment vas-tu après cette période hyper intense ?

M : Bonjour, déjà je te remercie pour cette interview, c’est une super idée pour me permettre de raconter mon actualité et mes futurs projets ! Ecoute, je vais super bien, je suis en train de vivre une année 2024 assez folle durant laquelle j’ai eu la chance de mixer pour énormément d’événements aussi variés qu’excitants !

Niveau musique, tu écoutes quoi en ce moment ?

M : Evidement pour coller à l’actualité et anticiper les demandes des clients, j’écoute tous les styles de musique. Dès qu’un single ou qu’un album sort, j’y prête attention pour dénicher de nouveaux sons à jouer lors de mes soirées. Mais si on parle de mes goûts personnels, je suis fan du dernier album de Jean Jass, de Brav et bien sûr du dernier Eminem, de retour en pleine forme. En ce moment mon fils découvre la discographie de Snoop Dogg, pour mon plus grand plaisir, et ma fille est obsédée par Jérémy Fréro donc tu vois c’est toujours éclectique (rires).

Tu peux me dire les derniers endroits où tu as mixé ?

M : Que des supers lieux : La Boca foodcourt, Le C Spirits, La Cervoiserie, Mama Shelter et dernièrement j’ai mixé pour la première fois à l’Empire, un super établissement bordelais où j’avais très envie de jouer. Désormais je me concentre principalement sur les soirées privées donc mes événements en bars ou clubs se font plus rares mais restent d’actualité.

Cette année tu as passé la vitesse supérieure niveau mariages…

M : C’est le moins que l’on puisse dire (rires). En 2024 j’ai eu la chance d’être booké pour 16 mariages, mon record ! J’en ai déjà animé 15, le dernier de la saison sera le 2 novembre. D’ailleurs je fais un coucou aux copains du super site mariages.net sur lequel je suis référencé. En 2025 ça sera encore plus fou.

Kylian Mbappé a dit « le football, il a changé », est-ce qu’on peut dire la même chose des DJ de mariage ?

M : Exactement ! Si vous voulez DJ Roger qui joue du Gilbert Montagné toute la soirée, ce n’est pas ici (rires). Le DJ qui fait la même chose tous les week-ends depuis 30 ans, c’est fini ! Désormais on peut vraiment se lâcher et transformer les mariages en véritables clubs ou concerts. En tout cas c’est ce que j’essaye de faire, en m’adaptant à chaque couple et en ne me refusant rien. Il ne faut pas avoir peur de tenter des choses dans l’énergie du moment, de surprendre les invités.

On me dit souvent « je n’avais jamais entendu ces types de musiques à un mariage, c’était énorme ». Evidement, il y’a une ligne directrice à suivre, mais proposer la même chose, un cliché du DJ de mariage « à l’ancienne », ce n’est pas moi. Qui dit mariage ne veut pas dire retenue, pour moi ça veut dire profiter à 100% d’une soirée qui ne se passe qu’une fois dans la vie de mes clients, donc je dois leur donner le meilleur de moi-même. Quand on me dit « j’aimerais beaucoup danser sur cette chanson pour mon mariage, c’est Ma chanson, mais ça ne me semble pas du tout adapté ». Ça s’appelle un défi que je vais relever avec plaisir !

C’est un sacré challenge et une grosse responsabilité !

M : C’est clair mais je vis pour des moments comme ceux-là, l’adrénaline, l’excitation de jouer en direct et l’envie de voir des sourires sur tous les visages. C’est addictif cette sensation de rendre le moment inoubliable pour des gens qui te font l’honneur de te faire confiance pour la soirée la plus importante de leur vie.

Tu dis que certains mariages se sont transformés en concerts ?!

M : Je vais te raconter une anecdote. Il y’a environ 2 ans j’ai fait la connaissance d’un artiste bordelais au talent fou : Logan à La Mélodie. Je mixais dans un bar et je vois débarquer ce jeune homme longiligne à la classe naturelle, armé de son violoncelle électrique (je ne savais même pas que ça existait) et d’un micro. Et dès les premières notes qu’il a jouées, je me suis dit : « il a un talent rare, je veux absolument travailler avec lui ! ».

Nous avons immédiatement sympathisé, et comme vous le savez quand j’ai une idée, il faut que je tente. Nous avons donc fait des sessions dans son home studio pour trouver comment mélanger mes DJ sets à ses qualités de musicien.

Au fur à mesure, ce concept s’est renforcé et nous sommes fiers de la qualité proposée. Nous proposons donc depuis quelque temps une prestation live, duo DJ/Violoncelle électrique, avec parfois des surprises au micro. Entre quelques lives au C Spirits à Bordeaux (merci à eux pour leur confiance), nous nous produisons régulièrement lors d’événements privés. Et les réactions sont toujours hyper positives.

Les gens sont agréablement surpris par notre show, qui voyage parmi tous les styles de musique (afrobeats, amapiano, bossa, pop, hip-hop, rnb etc.). Récemment lors d’un événement sur le Bassin d’Arcachon, nous avons eu droit à des larmes d’émotion dans le public, c’était vraiment beau et on n’est pas prêts d’oublier les prestations de cette année.

Où peut-on retrouver des photos, des vidéos et des commentaires sur les mariages que tu animes ?

M : Clique ici pour découvrir ma vitrine sur mariages.net et les avis clients (que des 5 étoiles)  : https://www.mariages.net/musique-mariage/dj-mazal–e315036



Tu mixes bientôt pour des gros matchs de basket ?

M : Vous le savez tous, le basket c’est mon premier amour, et malheureusement avec un emploi du temps de folie j’ai dû décliner bon nombre de matchs et d’événements basket qui me tiennent tellement à cœur ces derniers temps. Par exemple, j’ai raté les 5 premiers matchs de la saison des JSA Bordeaux Métropole Basket, mon club. C’est un véritable crève-cœur, mais je reviens au Palais des Sports le 3 novembre pour enfin lancer ma saison avec les jaunes et noirs, qui sont chauds bouillants en ce début de saison (big up les copains).

L’été dernier je n’ai pas pu honorer des invitations pour mixer au All Star Game Girondin, au Skypark et pour plusieurs tournoi de 3×3… J’étais dégouté ! J’espère pouvoir en faire davantage en 2025, mais on ne peut pas être partout et j’ai dû donner la priorité à certaines prestations.

Tu fais bientôt ton retour au Palais des Sports de Pau ?

M : Yes, et je suis trop content ! Je reviens mixer pour plusieurs matchs de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez, à commencer par le Clasico le mardi 15 octobre contre le CSP Limoges. Il y’a d’ailleurs une happy hour à partir de 18h30, venez montrer en pression avant le match sur du bon son, profitez ensuite de l’ambiance du Palais, puis retrouvez-moi en fan zone après le match.

Je ferai ensuite quelques matchs de championnat à Pau au fil de la saison, avec animation musicale des matchs et de la fan zone.

Tu as organisé deux fois le FESTIZAL, ton mini festival qui rassemblait plusieurs artistes sur scène, peux-tu nous en parler ?

M : Une expérience incroyable. On a réalisé deux soirées inoubliables chez Blonde Vénus, encore merci à eux pour leur confiance. Je vais te raconter comment ça s’est goupillé. Un soir, je joue un set hip-hop années 90/2000 pour la première fois à Blonde Vénus, une magnifique salle en forme de chapiteau sur le Bassin à Flots, qui fait partie du groupe Iboat.

Je me suis senti hyper à l’aise dans cet endroit qui respire les good vibes. C’était la release party du titre By My Side de Logan à La Mélodie, produit par Tom Headz (disponible sur les plateformes de streaming). L’excellent Kuroy Lenid était également au micro pour mettre le feu.

Après mon set, l’équipe de l’établissement vient me voir pour me complimenter et m’invite à contacter Elodie, la co-directrice artistique des lieux. Evidemment, vous me connaissez, je n’ai pas attendu longtemps avant de la faire. Le contact est super bien passé, et elle m’a directement proposé une date pour faire ce que je voulais. Carte blanche ! Dans ces cas-là, je ne sais pas si je suis inconscient ou fonceur, mais tout s’est passé très vite. J’ai dit « let’s go », et à peine après avoir raccroché le téléphone j’ai commencé à écrire le pitch d’un mini festival.

J’ai griffonné un logo sur un bout de papier, j’ai commencé à passer des appels à des amis artistes, et le FESTIZAL était né ! Résultat, deux soirées complétement folles avec à chaque fois 5 DJ au talent fou, 3 crews de danseurs survoltés, des chanteurs qui ont retourné la salle, des tatoueuses, une photographe, des vidéastes… Le public a répondu présent à chaque fois en nombre, avec des retours tellement positifs, bref, une réussite qui représente une des plus grandes fiertés de ma vie.

A quand le FESTIZAL n°3 ?

M : J’ai toujours plein d’idées et je réfléchis en permanence à ce qu’on peut apporter en plus. Pour l’instant pas encore de date prévue mais je vous tiendrai au courant sur mon insta dans les prochains mois.

Dernière question : avec ce programme hyper chargé tu arrives à organiser ton quotidien ?

M : J’ai la chance d’avoir une famille hyper compréhensive qui s’adapte à mon emploi du temps, gros bisous à eux, cœur avec les mains  !

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